École du village : En 1908, Louis Ducharme entrepreneur-menuisier de St-Hilaire, offre de faire les plans et devis pour la nouvelle école du village pour un prix fixe de cinq piastres. Le coût de construction est estimé à 4500$, ce qui contrevient à l’article 255 de la loi de l’Instruction publique qui spécifie un maximum de 3000$.
École des Trente : 1920 : Ozias Leduc, alors président de la commission scolaire de la Paroisse de St-Hilaire fait cadeau de trois balançoires, un pas de géants (poteau tournant) et trois jeux de palets pour l’école des Trente pour occuper les élèves durant les récréations et éviter les batailles.
Témoignage de Berthe Millier, élève de l’école des Trente :
« Mon enseignante m’avait demandé de décorer la classe pour la visite des commissaires. Tout un plaisir pour la petite fille de neuf ans que j’étais! J’ai dessiné un grand papillon tout blanc sur le tableau noir. L’inspecteur se balançait sur sa chaise tant et si bien qu’il est ressorti de l’école avec un grand papillon sur le dos de son bel habit foncé. Un beau souvenir d’école ! »
Le bas-relief, par Michel Clerk :
« À la mort de mon grand-père, j’avais fait un médaillon en bronze à son effigie. Je soumis l’œuvre à l’appréciation du célèbre peintre disant : « je souhaiterais un jour pouvoir faire un bas-relief à votre image, monsieur Leduc. Me tendant crayon et carton, il me dit : « mais commencez donc tout de suite, Michel!» Séance tenante, j’esquissai les traits de l’artiste, mais ne repris l’œuvre que cinquante ans plus tard. Je l’offris alors à l’école secondaire Ozias-Leduc afin qu’élèves et enseignants puissent mettre plus qu’un nom, un visage, à leur école. »