Patrimoine naturel
La montagne
Livre francophone sur les minéraux
« Minéraux du mont Saint-Hilaire, un patrimoine exceptionnel » par Gilles Haineault.
Grâce à la participation des villes de Mont-Saint-Hilaire, Beloeil, McMasterville, du gouvernement fédéral et de Carrière Mont-St-Hilaire inc., un premier livre francophone sur les minéraux du Mont-Saint-Hilaire a été lancé en décembre 2014 par l’auteur Gilles Haineault. Débordant d’images et de photos, ce livre se veut un recueil sur les minéraux trouvés sur notre site depuis 1982. Un ouvrage qui nous prouve combien le patrimoine hilairemontais est gorgé de trésors enfouis dans la montagne.
Ce livre est disponible auprès de Patrimoine hilairemontais à secretariat@patrimoinehilairemontais.org ou dans toutes les bonnes librairies.


« Le mont Saint-Hilaire est devenu l’un des sites les plus importants et prolifiques au monde à cause de ses magnifiques minéraux rares et uniques. Nous y retrouvons plus de 370 espèces minérales différentes, dont 49 sont des espèces types. Les premiers rapports minéralogiques du mont Saint-Hilaire auraient été effectués vers 1914. Il faudra attendre à 1963 pour que de nouveaux rapports soient rédigés. Depuis, la montagne est visitée presque chaque année par des minéralogistes du monde entier. »
Par Gilles Haineault, minéralogiste amateur
« En 1978, l’UNESCO le désignait la première Réserve de la Biosphère au Canada. Notre colline mérite bien ce titre et la responsabilité qui l’accompagne, car elle abrite la seule parcelle intacte de l’immense forêt qui couvrait notre région il y a 400 ans, lors de l’arrivée des premiers explorateurs français. Visitons notre petit paradis et protégeons bien cet héritage que nous laisserons à nos enfants.»
Par Kees Vanderheyden, directeur du centre de la nature


« Afin d’assurer la meilleure qualité de bois pour lambrisser les murs de son manoir, le brigadier Gault a fait venir un expert norvégien qui a identifié chacun des arbres à être abattu dans la montagne. Tout le bois coupé a attendu une saison sur les eaux du lac afin de perdre sa gomme.»
Par Martin Pinsonneault, travailleur à la construction de la maison Gault
La rivière

« Arthur Desautels, mon grand-père était passeur. Il habitait la maison voisine du manoir et exploitait un bac à cet endroit et faisait traverser le Richelieu, tant aux piétons qu’aux voitures. Son fils Toussaint était passeur comme son père, mais les années quarante ont fait de lui un passeur d’un autre genre. En effet, dès qu’il fut terminé, le pont qui enjambe le Richelieu a été un pont à péage et Toussaint Desautels en est devenu le percepteur. On ne payait pas pour faire ouvrir le pont, mais bien pour l’emprunter. »
Par Mireille Desautels
« Pour construire le pont reliant par la route les villages de Beloeil et de Mont-Saint-Hilaire en 1941, il a fallu déplacer la maison de monsieur Pearson de quelques mètres vers le nord. Plusieurs années plus tard, cette maison a été mise sur une barge et est partie habiter Saint-Charles-sur-Richelieu. Une maison mobile? »
Par Pierre Church

La pomiculture

Jean-Noël Petit, jeune agronome, est tombé dans les pommes. L’attrait pour sa région natale et ses connaissances fraîchement acquises l’ont amené à choisir la pomiculture. Il a été le premier à proposer l’auto cueillette au milieu des années soixante. Ses voisins, pomiculteurs d’expérience, le trouvaient un peu fou. « Tu vas faire briser tes arbres! » lui prédisait-on. Oui, il y avait ce risque, mais le temps lui a donné raison et démontré que l’initiative était fructueuse. Nous en sommes à la quatrième génération à chercher sans cesse des moyens de garder bien vivant ce patrimoine qu’est la pomiculture à Mont-Saint-Hilaire.
Par Denise Petit – Verger Petit et fils
Le verger Boucher a été créé par mon grand-père Stanislas Boucher. Destiné à être boulanger, il a adopté la pomiculture dès l’apparition des premiers pommiers à la montagne. Sa terre associée à celle de la famille Noiseux dont il avait marié la fille a débuté ce qui est devenu le plus grand verger de la ville. La famille a été pionnière en commercialisation de la pomme à Mont-Saint-Hilaire. Des barils de bois aux sacs de plastique, les Boucher font toujours l’emballage de leurs produits, et ce, depuis quatre générations.
Par Jules Boucher, pomiculteur


La famille Robert vit au pied du Flanc Nord du mont St-Hilaire depuis sept générations. « Nous connaissons bien les légendes de la montagne et particulièrement celle du cheval de glace qui veille sur le verger pendant que le cidre du même nom s’élabore lentement tout au long de l’hiver. « Santé… Cheval de glace ! »
Par Denise Petit – Verger Petit et fils
« Monsieur Rouette visitait les pomiculteurs à bicyclette pour acheter leurs pommes. Dès qu’il avait fait ses achats, il redescendait à sa barge, accostée au quai en face de l’église, pour attendre les livraisons. Une fois toutes les pommes chargées abord, il allait les revendre de Sorel à Québec. Tous se souviennent de la fois où sa barge trop ou mal chargée avait coulé. »
Par Jean-Luc Halde, pomiculteur et fils de pomiculteur
