Histoire et Patrimoine

PROPOS RECUEILLIS SUR LA PAROISSE

Par Monique Lecours, ex-présidente de l’assemblée de la Fabrique

« Le cimetière se trouvait préalablement tout près de l’église. Sa clôture de perche s’abîmait rapidement et la construction de l’église menaçait son intégrité. La Fabrique, le 10 mai 1882, a acheté un terrain appartenant à monsieur Aimé Désautel. Les lots ont alors été vendus 10 $ avec entretien à perpétuité. Nous respectons toujours cet engagement bien que le coût et la dimension des terrains actuels aient été révisés. À l’occasion de l’Année Sainte en 1950 on prit la décision de clôturer le cimetière. La collaboration des familles reste inscrite dans la pierre des poteaux qui longent la rue Désautels. »

Par Aurèle Beauregard, curé de 1969 à 2001

« Un jour, un notaire de Laval se présente au presbytère et dépose devant moi des bons au porteur pour une valeur de quelque 50 000 $. Ce monsieur m’explique qu’une ancienne paroissienne avait légué cette somme à la paroisse, sans aucune restriction quant à l’utilisation des fonds. Les scouts, les AA et les gens endeuillés, entre autres, avaient bien besoin d’un lieu de rencontre adéquat. L’ancienne grange nécessitait des réparations.

C’est donc grâce à Stella Desmarais que tous ont maintenant un local accueillant, la salle Stella Desmarais. »

Par Louise Larose

« Au soir de la fête des mères 1967, notre résidence familiale était complètement détruite par un incendie. Le maire Jean-Guy Sénécal et les conseillers ont pris la décision d’offrir la maison du bedeau à mes parents pour reloger rapidement la famille. La maison du bedeau a donc quitté l’arrière de l’église pour occuper notre terrain, rue Plante.  La solidarité des Hilairemontais reste inoubliable. »

Ce bâtiment avait eu bien des usages. Le bedeau habitait la moitié gauche et dans l’autre partie, il y avait une salle communautaire qui avait aussi été utilisée pour les réunions des conseils municipaux pendant plusieurs décennies.

PROPOS RECUEILLIS SUR LES ÉCOLES

École du village

En 1908, Louis Ducharme entrepreneur-menuisier de St-Hilaire, offre de faire les plans et devis pour la nouvelle école du village pour un prix fixe de cinq piastres. Le coût de construction est estimé à 4500$, ce qui contrevient à l’article 255 de la loi de l’Instruction publique qui spécifie un maximum de 3000$.

École des Trente

1920 : Ozias Leduc, alors président de la commission scolaire de la Paroisse de St-Hilaire fait cadeau de trois balançoires, un pas de géants (poteau tournant) et trois jeux de palets pour l’école des Trente pour occuper les élèves durant les récréations et éviter les batailles.

Par Berthe Millier, élève de l’école des Trente:

« Mon enseignante m’avait demandé de décorer la classe pour la visite des commissaires.  Tout un plaisir pour la petite fille de neuf ans que j’étais! J’ai dessiné un grand papillon tout blanc sur le tableau noir. L’inspecteur se balançait sur sa chaise tant et si bien qu’il est ressorti de l’école avec un grand papillon sur le dos de son bel habit foncé.  Un beau souvenir d’école ! »