« Arthur Desautels, mon grand-père était passeur. Il habitait la maison voisine du manoir et exploitait un bac à cet endroit et faisait traverser le Richelieu, tant aux piétons qu’aux voitures. Son fils Toussaint était passeur comme son père, mais les années quarante ont fait de lui un passeur d’un autre genre. En effet, dès qu’il fut terminé, le pont qui enjambe le Richelieu a été un pont à péage et Toussaint Desautels en est devenu le percepteur. On ne payait pas pour faire ouvrir le pont, mais bien pour l’emprunter. »
Mireille Desautels
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