LA POMICULTURE
Jean-Noël Petit, jeune agronome, est tombé dans les pommes. L’attrait pour sa région natale et ses connaissances fraîchement acquises l’ont amené à choisir la pomiculture. Il a été le premier à proposer l’auto cueillette au milieu des années soixante. Ses voisins, pomiculteurs d’expérience, le trouvaient un peu fou. « Tu vas faire briser tes arbres! » lui prédisait-on. Oui, il y avait ce risque, mais le temps lui a donné raison et démontré que l’initiative était fructueuse. Nous en sommes à la quatrième génération à chercher sans cesse des moyens de garder bien vivant ce patrimoine qu’est la pomiculture à Mont-Saint-Hilaire. Denise Petit Verger Petit et fils |
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Le verger Boucher a été créé par mon grand-père Stanislas Boucher. Destiné à être boulanger, il a adopté la pomiculture dès l’apparition des premiers pommiers à la montagne. Sa terre associée à celle de la famille Noiseux dont il avait marié la fille a débuté ce qui est devenu le plus grand verger de la ville. La famille a été pionnière en commercialisation de la pomme à Mont-Saint-Hilaire. Des barils de bois aux sacs de plastique, les Boucher font toujours l’emballage de leurs produits, et ce, depuis quatre générations. Jules Boucher |
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La famille Robert vit au pied du Flanc Nord du mont Saint-Hilaire depuis sept générations. « Nous connaissons bien les légendes de la montagne et particulièrement celle du cheval de glace qui veille sur le verger pendant que le cidre du même nom s’élabore lentement tout au long de l’hiver. » « Santé… Cheval de glace! » Michel Robert |
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« Monsieur Rouette visitait les pomiculteurs à bicyclette pour acheter leurs pommes. Dès qu’il avait fait ses achats, il redescendait à sa barge, accostée au quai en face de l’église, pour attendre les livraisons. Une fois toutes les pommes chargées abord, il allait les revendre de Sorel à Québec. Tous se souviennent de la fois où sa barge trop ou mal chargée avait coulé. » Jean-Luc Halde |